L’huître a testé pour vous : " L’alcool "


Le test suivant est composé de cinq parties :

  • introduction
  • interview du testeur
  • bibliographie
  • déroulement du test
  • conclusions
  • Introduction :

    L’alcool est l’un de ces produits qui sera toujours objet de controverses. Solution à tous nos maux, ou origine de ceux-ci, son statut oscille entre l’œuf et la poule. Néanmoins sa large popularité à travers le monde n’a pu que nous encourager à nous intéresser au sujet. Les gens gais en boivent pour rigoler, les gens tristes en boivent pour oublier. Ce serait donc l’unanimité chez les consommateurs. Alors les détracteurs ne sont-ils que des esprits chagrins qui ne savent pas s’amuser ? C’est ce que notre valeureux testeur va essayer de déterminer.

    Interview du testeur :

    L’Huître : " Bonjour et bienvenue à toi, Jean-Luc Tareume. "

    Jean-Luc Tareume : " Bonjour Monsieur… Madame, peut-être ? "

    L’huître déballe son organe : c’est ignoble.

    H : " Tu as dû être bien malheureux dans la vie avec un nom pareil. Pendant la durée de ce test nous t’appellerons 002. "

    002 : " C’est pas un peu déshumanisant ? "

    H : " Tu es ici pour tester. Tu es un testeur et rien de plus jusqu’à nouvel ordre. Bon. Ce test devrait être facile. D’après ton dossier, l’alcool, tu connais bien ! Première cuite à 13 ans… Quatre expulsions du lycée pour ébriété en cours. Pas en état de se présenter aux examens le jour du bac… et depuis que tu chômes dur, je vois que tu as tes habitudes au bar PMU de la poste…. Putain… Mais sais-tu seulement écrire ? "

    002 : " Boa, je dois pouvoir me démerder. J’avais des bonnes notes en rédac en CM2. "

    H : " Bon. Eh bien tu vas boire. Beaucoup boire. Et puis tu vas tout nous raconter par écrit bien comme il faut. "

    002 : " Bon. Et pour le salaire ? "

    H : " Ne sois pas désagréable, on verra après… "

    002 : " Oula, c’est quoi cette embrouille ? "

    H : " Ben on verra dans quel état tu sors du test. Si ça se trouve tu n’auras pas besoin de tant d’argent que ça, après… "

    002 : " … ? "

    H : " T’inquiète pas, ça dépendra de la qualité de ton travail. Nous saurons nous montrer généreux. "

    L’huître griffonne un chiffre avec plein de zéros sur un papier qu’elle fait glisser à 002. Ce dernier s’enthousiasme.

    H : " Allez, au boulot ".

    002 : " Oui chef ! "

    Etude bibliographique :

    D’après ce qu’on trouve dans la littérature, l’alcool est un composé organique, avec donc, des carbones, des oxygènes, et en plus un petit groupement –OH, avec lequel la fête est plus folle. Il existe beaucoup, beaucoup, beaucoup de sortes d’alcool à travers le monde. Vraiment plein. Au goût, à la texture, à la couleur différente. L’alcool fait partie de ces produits fortement recommandés par les artistes et les poètes, qui y puisent leur force créatrice et leurs pifs rouges.

    Déroulement du test :

    Pour ce test, je me suis pointé au bar branché du coin, un Jeudi soir ordinaire. J’ai bu rapidement deux pastis bien serrés, puis suis allé m’immiscer dans un groupe de simili-habitués quelconques dans un coin. (Je rappelle la définition d’un groupe en soirée : ensemble de n garçons et une fille, avec n grand.).

    Je les ai écouté parler de foot, boulot, politique, shagasses, etc… en buvant une vodka orange bien tassée (comprendre plus de vodka que d’orange).

    C’est au bout d’un moment que j’ai franchi le premier stade de l’alcoolisme.

    Subitement, j’étais intelligent. J’ai pris conscience de l’immensité de ma culture, et je décidai d’en faire profiter mes voisins de table. Je me lançai donc dans un long exposé, traitant aussi bien de l’influence mozartienne dans la musique contemporaine, que de l’influence de Tarkovsky sur le cinéma Japonais. J’en étais à évoquer les plus belles pages de la littérature polonaise lorsque, sirotant toujours du breuvage, j’ai atteint le deuxième stade de l’alcoolisme.

    J’ai pris conscience du fait que j’étais beau. Regardant autour de moi, il ne faisait aucun doute que j’étais la personne la plus attirante de tout le bar, voire de tout le quartier, si ce n’est plus. Je voyais bien aux regards que me lançaient les autres qu’ils m’enviaient, et qu’elles me désiraient. Je n’étais donc plus tenu de rester avec ces espèces de poivrots sous-développés. Je pouvais aller parler avec n’importe qui, vu que tout le monde m’enviait ou me désirait, et voulait parler avec moi, d’autant plus que j’étais le plus intelligent. J’allai donc m’asseoir dans un autre groupe, à coté de la fille, bien déterminé à lui prouver la supériorité poétique de Baudelaire sur Mallarmé. Je buvais toujours une sorte de jus de fruit avec un alcool quelconque dedans.

    Je sentais bien que tout le monde me trouvait formidable, et je suis passé au stade supérieur : il fallait le reconnaître, j’étais riche. Je pouvais donc sans problème payer une tournée générale, ce que je fis. Ayant fini mon explication culturelle, je décidai de jouer un peu. Etant riche, je commençai à parier avec tout le monde sur tout et n’importe quoi. A vrai dire, c’était juste pour amuser la galerie, car il était évident que, vu que j’étais intelligent, je gagnais tous les paris facilement. Ca devenait vraiment sympa, et je payais des coups à tous mes nouveaux amis. De plus, je commençais à trouver la fille, qui comme les autres me désirait, fort jolie. Et je sentais que son partenaire ne lui convenait pas.

    En quelques verres, je suis parvenu au stade suivant. J’étais invulnérable. Je commençai donc à provoquer le partenaire de la jeune personne. De quoi devais-je avoir peur ? J’allais me battre pour une bonne cause, d’autant plus que j’étais clairement plus beau, intelligent, et riche que lui. Alors bon, quoiqu’un peu ralenti et titubant sous l’effet de l’alcool, je commençai à frapper dans le vide.

    Il partit, impressionné par ma technique de combat, mais hélas, emmenant ma promise.

    Fatigué par toutes ces gesticulations, je m’assis, ne pensant même plus à aller la chercher. Je bus encore quelques tgv.

    Et c’est alors que je suis arrivé au stade suivant : j’étais à présent invisible. J’étais là en plein milieu de du bar, et plus personne ne me portait attention… personne ne pouvait me voir !

    Je me suis donc mis à danser en caleçon, de façon tout à fait grotesque, y compris sur les tables, montrant parfois mon énorme sexe aux jeunes filles alentours… et elles ne pouvaient bien sur pas le voir !

    Ca devenait carrément rigolo. Je me suis ensuite rapproché du comptoir, j’ai pissé discrètement dans un coin, puis je me suis mis à tripoter un peu les gueuzes en présence. Les espèces de loosers qui les draguaient m’exaspéraient. Je me suis donc mis à les insulter et à leur mettre des coups de pieds au cul. Et ce sans aucun risque vu que j’étais invisible !

    Je suis ensuite sorti prendre l’air dans la rue. Je hurlais des insanités et autres chansons paillardes… et personne ne pouvait m’entendre, évidemment !

    C’était magique. Puis est venu le stade suivant : la dépression.

    Je prenais subitement conscience que bien qu’étant très beau, très riche et très intelligent, j’étais aussi seul. Tout seul. Tout le temps. Mes soit-disant amis étaient des traîtres et des hypocrites, mes diverses tentatives pour sortir de l’anonymat (nom ridicule, vêtements criards, grande gueule,…) étaient autant d’échecs cuisants, les femmes s’intéressaient autant à moi qu’aux dernières nouveautés en matières de beat-em-up sur Psx2. De plus j’étais loin de chez moi et des miens, abandonné dans une ville hostile où la grisaille se dispute le top10 des causes de suicide avec la pollution, le bruit, l’indifférence, et les étrons canins. Pleurant à chaudes larmes et appelant désespérément ma maman je désirais partir loin. Tout de suite. Oublier tout ça, recommencer ma vie dans un petit coin agréable, avec du soleil et la mer, et des gens souriants… il me fallait un verre.

    Je suis donc revenu au bar boire encore quelques shots bien tassés, et j’ai atteint le stade final : J’étais brusquement ailleurs.

    J’errais dans un monde coloré peuplé de créatures rigolotes. Tout semblait être perpétuellement en mouvement, les murs m’agressaient de leurs couleurs criardes, et les créatures semblaient hurler pour s’exprimer… tout ce confondait en un mélange psychédélique, visuel et sonore, un enchevêtrement de sons, mi-voix, mi-musiques…

    J’évoluais lentement. J’étais fatigué…

    Mon environnement semblait s’éloigner… s’assombrir…je revoyais à présent ma famille, qui était là et m’observait…tout était si sombre d’un coup…

    J’ai fini par m’endormir. D’un sommeil lourd et profond.

    A mon réveil, j’étais par terre, quelque part près des toilettes de l’établissement… je baignais dans du vomi (probablement le mien). Je ne saurai dire combien de temps s’était écoulé. J’étais entouré d’infirmiers qui me scrutaient gravement. Je me sentais léger, très léger, je sentais à peine mon corps, et la tête me tournait de façon extraordinaire. J’entendais à peine leurs voix indistinctes… " Restez avec nous, monsieur ", criait l’infirmière. Mais je n’avais pourtant pas l’intention d’aller où que ce soit… Je les voyais s’agiter, me donner des gifles, par moment, et tout ça m’amusait assez.

    Mais je me sentais fatigué.

    J’ai de nouveau fermé les yeux, et le rêve s’est prolongé. Il faisait sombre, très sombre. Et pourtant je me sentais bien, au chaud… Je sentais une douce présence à mes cotés…

    Et tout d’un coup, une lumière est apparue, au loin. Une lumière brillante, éblouissante, éclatante. Et cependant agréable et réconfortante. Je me suis mis à avancer en sa direction… A présent, je voyais mes grands parents me sourire et m’ouvrir les bras…

    Je me suis mis à courir vers eux. J’allais les atteindre.. lorsque tout d’un coup j’ai ouvert les yeux dans une salle de réanimation quelque part. J’y ai d’ailleurs vomi tripes et boyaux.

    Après ça, tout est allé très vite. La perte de mon emploi, les procès au tribunal, pour atteinte à la pudeur, ébriété sur la voie publique, tapage nocturne, vandalisme, tentative de viol, etc… et enfin, mes parents qui me renient et me déshéritent.

    Mais l’Huître Defaite saura se montrer généreuse.

    Ma conclusion : l’alcool, c’est mal. N’en buvez pas. Jamais.

    Epilogue :

    L’Huître Défaite fut bien évidemment généreuse, en offrant à son testeur une cure de désintoxication de deux semaines dans la Drôme, avec séminaires de toucher initiatique et d’ouverture des shakras.

    A la suite de cette thérapie, Jean-Luc, à la rue et sans le sou, décida de rester dans la Drome, où il s’occupe maintenant bénévolement d’une association à caractère sectaire, fondée avec quelques amis rencontrés aux séminaires d’ouverture des shakras, vouée au culte de l’Huître.

    Le reversement des contributions individuelles des initiés au groupe ARP média n’a jamais été prouvée à ce jour, alors s’il vous plait, je vous en prie, cessez immédiatement ce scandale.

    Conclusions :

    Afin d’analyser les résultats de ce test, je reçois à présent Robert, pilier de bar au bar PMU de la gare, Josette, pilier de bar au bar PMU de la poste, Jean-Pierre, jeune, et Brice, consultant.

    HD : Alors tout d’abord bonsoir. Dîtes-moi, à votre avis, pourquoi vous avoir invités ?

    Robert : Parce que l’alcool, on connaît.

    Josette : Pas mieux.

    Jean-Pierre : Pour exprimer le point de vue de la jeunesse ?

    Brice : Aucune idée.

    HD : Allons, Brice, un ptit verre de temps en temps, non ?

    Brice : Non ! J’ai une profession respectable, je travaille 12 heures par jour, mes clients me paient très cher, je dois être au top, je ne bois pas.

    HD : Mmmmm… d’accord. Admettons pour l’instant. Alors Robert, comment pourriez-vous nous parler de votre parcours ?

    Robert : Rien d’exceptionnel, vous savez… arrêt des études à 13 ans, balayeur, puis chef de l’entretien de la gare. Un long passage aux guichets, et puis un licenciement pour ébriété sur lieu de travail à 33 ans. Et depuis, je reste derrière le comptoir.

    HD : Bon. Et que vous apporte l’alcool ?

    Robert : Oh, si vous saviez…

    HD : Tant que ça ?

    Robert : Oui… et même plus !

    HD : Et vous Josette ?

    Josette: Une crise d’adolescence aiguë avec fugues multiples, une expulsion de chez mes parents, une grossesse non désirée après une soirée bien arrosée en boîte, puis l’installation dans une chambre de bonnes, et divers postes de caissières, pour pouvoir élever la gamine. Ca a pas duré bien longtemps, la DDAS me l’a prise, et puis après je m’ai fait licencier comme Robert. Et depuis, même topo.

    HD : Et vous, l’alcool, ça vous apporte quoi ?

    Josette: Ca remplace ma petite fille, vous comprenez. Au bout de quelques verres, je la vois, je lui parle. Tout pareil que si elle était là, mais j’ai pas à m’en occuper, et elle est toujours de bonne humeur et contente de me voir, alors pensez bien, pourquoi se priver ? La même, mais en mieux !

    HD : Formidable ! Et vous JP ?

    Jean-Pierre : Ben, le soir, avec des potes de la fac, on va prendre un verre ou deux dans des petits bars, c’est convivial, c’est sympa…

    HD : OK. C’est curieux, j’ai quand même l’impression que c’est ceux qui boivent le plus qui sont le plus honnêtes…

    Jean-Pierre : Comment ça ?

    Brice : Comment osez-vous mettre ma bonne foi en question ?

    HD : Allons allons, calmez-vous ! Allez, buvons un coup !

    (Des serveurs amènent à chacun un grand verre de cocktail coloré avec des petits palmiers dessus.)

    HD : Bon, et quels commentaires vous viennent quand vous lisez le test ?

    Robert : Pas grand chose. Il s’en sortira le p’tit. C’était que le test de l’alcool, votre truc, pas celui de l’alcoolisme.

    HD : Très juste.

    Josette: Ouais, pareil. On a tous un peu déconné quand on était jeune… (pensive)

    Jean-Pierre : Euh… ouais, on déconne quand on est jeune… (il regarde Josette, pensif)

    Brice : Ca dépend des jeunes. Il y en a des sérieux.

    HD : Mmmmoui, d’accord. Mais vous, Brice, vous n’en faisiez pas partie ?

    Brice : Mais si !

    HD : Et ça, c’est quoi ?

    (On balance un tas de photos devant Brice, qui pâlit.)

    Brice : Comment…

    (Brice, pris de panique, essaie de fuir. Des agents de sécurité le ramènent.)

    HD : Allons Brice, nous savons. Alors, fini la langue de bois, on participe enfin au débat ?

    Brice : Mes avocats…

    HD : Brice… tu ne comptes tout de même pas attaquer le groupe ARP média ? Allons allons, une fois de plus, nous savons tout, nous ne sommes pas ici pour te juger, alors ne te sens pas agressé. Exprime toi, c’est tout !

    Brice : J’avais 16 ans…

    HD : Voila !

    Brice : Avec des copains on était sorti pour une tournée des bars… et puis j’ai trop bu.

    Jean-Pierre : Normal quoi.

    Brice : Et c’est là que j’ai rencontré … une jeune femme…

    HD : Oui.

    Brice : J’étais saoul, je lui ai raconté n’importe quoi…Je l’ai emmenée dans les toilettes… et … voila, quoi.

    HD : D’accord. Et la suite ?

    Brice : J’ai vomi… je me suis promis de ne plus boire…

    HD : Et ça a marché ?

    Brice : …

    HD : Non, hein ?

    Brice: Non! (Se met à sangloter)

    HD : Et la jeune fille ?

    Brice : Je lui avais filé un faux numéro, et puis j’ai déménagé quelques mois plus tard pour mes études. Jamais revue, Dieu m’en garde.

    HD : Eh bien Brice, toi le célibataire accablé de travail, tu vas pouvoir rattraper le temps perdu ! Car cette jeune femme, c’était Josette !

    (Brouhaha général)

    Brice : Mais de quel droit ! Salopard !

    (Des vigiles le contiennent)

    Brice : C’est ignoble !

    Josette: Alors c’était toi…

    Brice : Je n’aime pas du tout ce regard ! Faites quelque chose, elle va me tuer !

    Josette: Mais non, Brice. Pas tant que tu me paieras une pension.

    Brice : Pas question !

    Josette: Mes bières me coûtent cher… et puis il faut entretenir Margot. Ta fille.

    Brice : Ahhhhhhrgh !

    HD : Je crois en tout cas, qu’on peut dire que l’alcool change la vie ! N’est-ce pas Brice, vous vous imaginiez père de famille ?

    Brice : Espèce de crevure ! on n’a pas le droit !

    HD : Voilà voilà. Et donc JP, quelque chose à ajouter ?

    Jean-Pierre : Euh… non.

    HD : Pour vous l’alcool est convivial, sympa le week-end, et quelques abus ne font pas de mal, ça fait des souvenirs.

    Jean-Pierre : … Ou pas…

    HD : Et vous êtes interdit de combien de bars, dans la région ?

    Jean-Pierre : Euh… cinq.

    HD : Oui, cinq. Le vomi, ça fait toujours tâche, hein !

    Jean-Pierre : Ouais…

    HD : Et puis, la provoc et les bastons, c’est pas toujours le genre de la maison, pas vrai !

    Jean-Pierre : Non…

    HD : Eh Oui ! Haha ! Parlez moi de vos parents, JP. Ils apprécient l’alcool, eux aussi ?

    Jean-Pierre : Mon père nous a quitté quand j’étais tout petit. Ma mère ne m’en dit que du mal. Elle boit un peu. Enfin, beaucoup, mais moins qu’auparavant…

    HD : Raymonde votre mère aurait-elle aussi été " victime consentante " d’un alcoolique ?

    Jean-Pierre : Non ! Et je ne vous permets pas ! C’était un connard, mais pas un poivrot !

    Robert : C’est vrai qu’à cette époque là, je ne buvais pas trop…

    Jean-Pierre : Papa ?

    Robert: Eh oui.

    Jean-Pierre : Comme tu m’as manqué ! Maman arrête pas de boire !

    Robert: Moi non plus !

    (Une longue accolade s’en suit.)

    HD : Permettez-moi de vous rappeler les résultat de notre biologiste-zoologiste Gérard Sesque vis à vis de l’alcool : " On peut dire que l’alcool est un moyen astucieux qu’a trouvé l’être humain pour bypasser les traditionnels indicateurs de bonne condition qui généralement sont utilisés dans tout processus de séduction. Au nombre de ces bypass, on peut aussi citer la drogue, l’hypnose ou encore le kendo. ". Et quelle profusion d’exemples avec nous ce soir, qui perpétue la vie !

    Brice : Putain !

    Robert : Ouais. Sinon comment qu’on ferait pour baiser, hein ?

    HD : Ce qui conclut nôtre débat, CQFD.





    xi, d'après un classique du web