L’Huître t’aide à réussir ton entretien d’embauche

Il est des fois dans la vie d’un homme (resp. d’une femme), où l’on doit étaler par oral la vulgarité misérable de nos motivations profondes. C’est notamment le cas lors de ces exercices pénibles que sont le rendez-vous amoureux, ou l’entretien d’embauche. C’est sur ce dernier que nous porterons notre attention dans la suite de ce modeste didacticiel non-interactif, le rendez-vous amoureux n’étant ni dans les habitudes de l’huîtreux, ni dans celles de ses lecteurs.

Le but de l’entretien d’embauche est, pour le recruteur, de tester l’intégrité de votre CV / lettre de motivation, et d’autre part d’évaluer vos capacités relationnelles, et votre comportement global.
C’est dur, très dur, mais pas de panique : n’oubliez surtout pas que de plus cons que vous ont déjà réussi l’exercice. Ayez l’esprit sportif, prenez ça comme un challenge.
Difficile n’est pas huitreux.

Nous le savons tous (1), nous vivons dans un monde d’apparences, où il convient de savoir faire bonne figure pour réussir (2).
Et ce, quelque soient les moyens, cela va de soi, comme je l’écrivais dans mon excellent article didactique " L’huître t’aide à faire ta lettre de motivation ", disponible partout (ou alors certains font pas leur boulot).
Donc, où en sommes-nous ? Chômeur larvaire, vous avez subi pendant un petit moment les harcèlements de votre entourage proche, vous incitant à trouver du travail, n’importe quoi pourvu que vous soyez occupés ailleurs 8h par jour cinq jours sur sept, et que vous gagniez votre argent. Vous avez donc, sur nos conseils, envoyé à une entreprise cible un beau CV truffé de bons résultats et d’expériences enrichissantes, et une lettre de motivation exprimant clairement votre formidabilité et les beaux sentiments qui vous poussent à vouloir travailler chez cette même entreprise.
La maisonnée s’est un peu calmée, et tout le monde attend patiemment une réponse de l’employeur potentiel. Mais trois mois se passent, et déjà on commence à vous chauffer de nouveau les oreilles avec des histoires de " faire quelque chose de sa vie ", de " responsabilités d’adultes " et " d’indépendance financière ", quand ce n’est pas de " fonder une famille ". Affolé, vous vous rendez compte qu’à votre âge, on ne peut plus vraiment fuguer. Tous vos amis sont salariés et pères de famille, et n’habitent plus dans la région. Ils pourraient difficilement vous loger. Mais c’est alors qu’un événement providentiel se produit : vous recevez une lettre. Personne ne vous écrivait plus depuis des lustres ! Et quelle surprise de découvrir qu’il s’agit d’une réponse de l’entreprise-cible ! Deux bonnes surprises !

Cette lettre est rédigée de façon courte et précise, et contient une phrase du type :

" Suite à votre candidature du xx/xx/xx, nous sommes heureux de vous inviter à un entretien le yy/yy/yy. "

Vos parents sont en ébullition. Ils vous voient déjà dans le monde du travail, et accessoirement à long terme, hors de chez eux. Cependant vous n’avez pas ou peu d’expérience de ce genre d’exercice, et vous commencez à stresser. C’est bien normal.
Lisez plutôt ce qui suit.

Comme beaucoup de choses (ou pas), la technique de l’entretien est une épreuve en deux temps : l’avant et le pendant.

  1. L’avant.
Il s’agit d’une phase de préparation intense. Généralement vous avez environ une semaine pour vous préparer, donc il va falloir vous organiser. L’apparence, tout d’abord, on ne le répétera jamais assez... Assurez-vous, pour l’entretien, d’avoir toute votre panoplie de futur cadre dynamique bien prête.

Voilà pour l’habillement.
Préparez maintenant les documents à emmener. Photocopies de vos éventuels diplômes, photocopies de votre CV et de votre lettre de motivation. Sachez faciliter la tâche au recruteur éventuellement étourdi. Pensez à emmener aussi quelques feuilles et un stylo pour une éventuelle prise de notes. Un beau stylo sera évidemment le petit plus qui fera de vous un type à qui on ne la fait pas. Un Stylo à encre sera de mise, de préférence volumineux, avec parties brillantes, qui attirent l’œil et éveillent une admiration cachée (ne jouez pas trop là dessus, d’ailleurs, le recruteur pourrait en être aigri).
Munissez-vous d’une petite mallette de cadre noire, de préférence en cuir.

Sur le plan matériel, vous êtes prêt. Reste le plus dur : la préparation mentale. Tout d’abord, relisez bien votre lettre de motivation. Renseignez-vous bien sur la boîte. Reposez-vous la question : " Pourquoi moi, pourquoi ce métier, pourquoi là-bas ? ". Obligez-vous à trouver des réponses socialement acceptables. Vous ne vous préparez pas au jeu de la vérité, je vous le rappelle. Commencez à préparer un petit speach de présentation. Qui vous êtes, pourquoi vous postulez, etc… la totale. Il faut quelque chose d’assez court, de bien construit, et surtout, qui soit en total accord avec vos CVs et lettre de motivation. Sachez que le recruteur sait que vous lui mentez, et il s’emploiera à vous défausser. Surtout évitez toute incohérence avec les documents qu’il a en sa possession, ou ce sera la porte, sans passer par la case " départ dans la vie active ", avec retour à la maison, et la honte grave, et éventuellement les réprimandes. Vous pourriez bien vous retrouver privé de TV ou de sortie pour assez longtemps. Alors on se motive, nom de nom !

Préparez également des réponses à toutes les questions qu’il pourrait vous poser (en gros une justification de tous vos choix et expériences de ces dix dernières années.). De même restez dans le socialement acceptable. Sachez transformer la loose en expérience positive par la parole.

Un fois votre speach, et toutes vos explications méticuleusement mémorisés, il va falloir vous concentrer sur votre rôle. Si vous avez déjà fait du théâtre, vous aurez un avantage. Dites vous que votre prestation ne sera ni plus ni moins qu’une audition. Vous jouerez un personnage qui a confiance en lui, qui sait ce qu’il veut, qui a de l’ambition, et qui se montre dynamique, souriant, voire sympa. Un rôle de composition, quoi. Entraînez-vous devant la glace. Inspirez-vous de grands acteurs, regardez des films à personnages charismatiques. Evitez American Psycho.

N’oubliez pas, vous aurez le déguisement et serez déjà a priori crédible. Il faudra vous laisser imprégner du personnage. Exercez vous à porter votre habit, cela pourra vous aider à vous mettre dans la peau d’un winner.

Pensez à repérer les lieux de l’entretien. Evaluez le temps de parcours de votre domicile. Arriver en retard ne sera pas admis.

Voici pour la préparation. Maintenant, l’épreuve :



    2. Le Pendant.

Vous avez pris une bonne douche, vous êtes bien coiffé et parfumé, vous vous êtes habillé comme il faut, vous êtes prêt. Arrivez un peu en avance, ça montrera votre motivation. Pas trop quand même, il s’agit d’en vouloir, pas d’être à la ramasse.

Votre recruteur sera en retard. Montrez-vous patient, ne lui exprimez aucunement votre courroux. Il ne fait que son métier : il vous teste.

Votre premier contact avec lui est important. La poignée de main sera franche et virile. Plantez votre regard dans le sien, et annoncez lui à voix haute et intelligible " Bonjour, Je suis Bernard Bernard. ". (Vous vous serez préalablement exercé devant la glace, en particulier à faire pétiller vos yeux (utilisez éventuellement quelques gouttes de solution saline)).
Attention, la phrase précédente est un exemple, vous penserez à l’ajuster à vos civilités, ou rentrerez chez votre mère sous les rires gras de vos ex futurs collègues.

Asseyez-vous où l’on vous dira. Votre position sur le fauteuil ne doit pas s’improviser. Ne pas croiser les bras, ni les jambes, ce qui révéleraient des tendances sociopathes. Ne pas trop écarter les jambes non plus, c’est pas la fête du slip. Ne vous avachissez pas, ne révélez surtout pas votre vraie nature. Tenez vous assez droit, pas trop rigide, car vous êtes flexible. Les bras reposent sur les accoudoirs de façon apparemment négligée. Ils ne sont cependant pas statiques, et vous vous en servirez pour donner du poids à vos propos avec moultes gestes mesurés. Attention aux gesticulations désordonnées, et aux mouvements de trop grande ampleur. On argumente, on ne raconte pas le dernier Rambo.

Ne vous fiez pas au sourire du recruteur. Il cherchera à gagner votre confiance pour vous pousser à parler trop. C’est bien sûr ce qu’il faudra éviter. Ne dîtes rien de plus que ce que vous avez appris, sauf improvisation forcée. Dans ce dernier cas, n’hésitez pas à prendre un peu de temps pour réfléchir, ce qui sera bien vu. Pas trop longtemps quand même, ne le laissez pas se heurter aux limites de votre intellect.

Typiquement, le recruteur relira votre CV et votre lettre de motivation, et vous demandera d’en faire un résumé commenté. Si vous avez bien préparé, ça devrait aller. Attention, plus vous avez menti dans vos documents, et plus vous devrez étayer les mensonges de détails, d’anecdotes, et de justificatifs au cours de l’entretien. Un bon mensonge est un mensonge construit. Le recruteur cherchera à vous pousser à l’incohérence. C’est un jeu ; Vous mentez, il le sait, et devra le prouver en un temps limité. S’il y arrive vous avez perdu. Accrochez vous !



Prenons maintenant un exemple concret.

Bernard Bernard a, grâce aux conseils de l’huître, réussi à obtenir un entretien à la fromagerie Gromel. Nous avons dissimulé, avec la complicité de l’entreprise Gromel, des caméras dans le bureau du recruteur, à des fins sociologiques. Observons :

Bernard Bernard arrive un peu en avance. C’est bien. Il a emprunté son costume du dimanche à son cousin André, qui a un peu d’embonpoint, et a du serrer la ceinture, ce qui lui donne une silhouette un peu chaplinesque. Il fait Charlot, quoi. Néanmoins ses chaussures brillent, ses cheveux en gelée sont soigneusement peignés sur le côté, et sa cravate est nouée de façon honnête. Cette dernière, empruntée à son père, est profondément marqué par l’époque de son acquisition. C’est bien dommage, mais de nos jours, ça peut faire tendance. Il faudra essayer de miser là-dessus, malgré l’impression de besogneux qui se dégage de l’ensemble…

Le recruteur arrive avec les 10 minutes de retard conventionnelles. Bernard se lève avec un grand sourire, et tend la main en annonçant " Bonjour, je suis Bernard Bernard. " à voix bien haute. Tous les salariés de Gromel ont dû l’entendre, ça lui fera l’économie des présentations en cas de réussite. La poignée de main se déroule comme prévu, mais… ah, on voit sur le ralenti que le recruteur s’essuie discrètement la main en entrant dans son bureau. Mauvais signe, Bernard a les mains moites.
Bernard s’assoit. Sa position est pas mal, décontractée mais impliquée, assez sereine.

Le recruteur passe deux bonnes minutes à relire en silence le dossier de Bernard. Celui-ci commence à se tortiller sur sa chaise. Au moment où le recruteur ouvre la bouche pour entamer la conversation, Bernard demande s’il peut aller aux toilettes.

C’est qu’il n’avait pas fait avant ce bougre d’imbécile ! D’entrée de jeux, l’entretien s’annonce délicat.

Bernard revient des toilettes cinq minutes plus tard, avec une auréole assez flagrante au niveau de son haut de pantalon. L’éclaboussure au moment de se laver les mains. L’erreur de débutant. Va falloir être rudement convainquant…

" Bien, pourriez-vous me parler un peu de vous, me résumer votre parcours en quelques mots ? "

Bernard avale sa salive. Alors qu’il ouvre la bouche pour commencer sa réponse standard, un son se fait entendre. Un rot. Discret, mais tout à fait perceptible. Le stress, l’estomac qui se noue, et c’est le drame. Bernard se tortille de nouveau sur sa chaise. Il décroise les jambes pour les recroiser immédiatement de l’autre côté. Le recruteur note quelque chose sur un papier. Bernard, écarlate s’éponge le front d’un revers de la main, puis il se lance.

" Euh… excusez-moi… Alors voilà, je m’appelle Bernard Bernard, j’ai 28 ans… et euh… ah oui, j’ai étudié à Gorlant, principalement la saisie de donnée… ".

Bernard paraphrase sa lettre de motivation. Hélas, ayant quelque peu perdu confiance, il n’est pas assez crédible dans son rôle. Par moment il hausse la voix, regarde bien son interlocuteur dans les yeux, à d’autres moments, pris de trous de mémoires, il troue son monologue de blancs ou de " euh… " affolés avant de se reprendre. Le recruteur prend des notes.

" Oui, d’accord… et alors là, votre expérience chez Métalourd, vous écrivez que cette expérience vous a marqué comme particulièrement signifiante, pouvez-vous développer ? "

Reprenant du poil de la bête, Bernard répond du tac au tac. Question facile, réponse bien préparée, son speach sur la lutte humaine contre l’entropie, au souffle épique puissant, et agrémenté de gestes comme on avait dit, passe comme une lettre à la poste. Le sans faute. Le recruteur opine.

" Très bien, mais alors, pourquoi la fromagerie ? "
" J’aime beaucoup ce que vous faîtes. "
" Vous voulez dire le fromage ? "
" Oui. "

Un peu léger, mais pourquoi pas.

" Et que pensez-vous pouvoir apporter à notre entreprise ? "

Dur celle-là, Bernard avait pas trop préparé.
Silence réfléchi, Bernard tient la pause.

" Mon amour du fromage. "

Et merde.

Perplexe, le recruteur note quelque chose sur son papier.

" Comment vous voyez-vous dans cinq ans ? "

Bernard reprend la pause de comme on avait dit pour faire réfléchi.
En réalité, Bernard ne se voit nulle part dans cinq ans. S’il est embauché, il espère juste qu’on le gardera aussi longtemps, quelque soit le poste.
La chemise de Bernard s’auréole largement sous les aisselles.
Il inspire profondément, regarde bien le recruteur.

" La fromagerie Gromel m’a l’air d’une bonne entreprise. "

Acquiescement du RH.

" Si je suis embauché… "

Silence gêné.

" Je ferais de mon mieux pour rest… "

Rattrapage.

" Euh… pour monter… euh… gravir… euh… les échelons. "
" Les échelons ? "
" Oui. Commencer au bas de l’échelle, gravir les échelons. "
" Les échelons ? "
" De l’échelle. "

Silence perplexe du recruteur.

" C’est une image. "

Agacement du RH.

" Oui, l’échelle sociale. Gagner des responsabilités, éventuellement à long terme viser des postes de managers. "
" Monsieur Bernard… "
" Appelez-moi Bernard, je vous en prie ! "

Décontraction, sympaticité, bien.

" Bernard. Il y a 10 salariés dans cette entreprise. C’est une boîte familiale. A part contre-maître, dans les cinq ans, je vois pas grand chose d’autre pour vous, soyons honnête. "

Plan B. Heureusement nous avions répété.

" C’est très bien. Le poste, multi-compétence et évolutif que je vise, me demandera du temps pour bien maîtriser le métier, n’est-ce pas ? Et contre-maître est le premier pas vers le management de proximité… "

Le recruteur acquiesce, il note quelque chose sur son papier, puis, relevant la tête : " Très bien, vous avez des questions ? "

" Euh… non… enfin je veux dire, je pense avoir une bonne idée de l’entreprise. "
" Très bien, merci d’être venu, on vous rappellera. "
" Merci à vous. "

A la suite de cet entretien, nous avons interrogé séparément Bernard, et le recruteur.

" Alors Bernard, tes sentiments ? "
" Ca va à peu près. On avait bien bossé, je pense que je n’ai pas été trop mauvais. Y a plus qu’à croiser les doigts… "

Réaction normale, voyons ce qu’en pense le " recruteur ".

" Alors, que pensez-vous du candidat ? "
" Boa, on va l’embaucher, de toutes façons y a personne d’autre sur le poste, et ils ont besoin de quelqu’un. Et puis avec son profil, on peut être sûr qu’il va rester chez Gromel ! Parce que vraiment je vois pas qui d’autre va l’embaucher ! "
" Mais vous même vous ne travaillez pas chez Gromel ? "
" Oula non ! Attendez, une entreprise artisanale, familiale, de cette taille, vous croyez qu’ils ont besoin d’un RH ? Non, moi je suis le beau-frère du gérant, je lui rend service. Un costard de location, un pilot-case, et me voilà RH ! Paraît que ça fait plus sérieux de faire passer un entretien, même quand il n’y a qu’un candidat… "
" Et vous faîtes quoi dans la vie ? "
" Je suis sélectionneur pour l’équipe de foot régionale, alors c’est pour ça, choisir des gars, j’ai l’habitude, alors mon beauf, il a tout de suite pensé à moi, n’est-ce pas… "
" … Bon, et qu’avez-vous pensé de la prestation de Bernard ? "
" Ben les 70’s, je suis pas fan, mais ça va, il s’en est bien tiré. Enfin je crois. Pour le poste, ça suffira largement."
" Peut-on jeter un œil aux notes que vous avez prises ? "

Un peu honteux, il nous tend la feuille : une liste de commissions.

" On m’avait dit de noter des trucs, paraît que ça déstabilise les candidats, test psychologique, tout ça… ", se justifie-t-il maladroitement.

Voilà, espérons que ces quelques conseils et ce petit " cas d’école " vous aideront à vous intégrer dans la société, auquel cas nous vous souhaitons de la chance et du courage.

Nous vous demanderons juste une chose : essayez de trouver un peu de temps pour continuer à nous lire… ne faîtes pas comme tous ces traîtres qui dès qu’ils sont casés, (avec une femme ou une entreprise) nous laissent tomber.

Continuons la lutte.

 

Epilogue :

En tous cas, tout est bien qui finit bien (ou pas), car Bernard a été embauché, et il travaillera de nombreuses années dans cette odorante fromagerie. Certes, il ne pourra jamais prétendre au grand luxe ou aux femmes, mais il pourra au moins subvenir à ses besoins, et avoir sa maison à lui, avec sa télé à lui. Courage Bernard.

NDLR : Les plus transis d’entre vous auront noté la forte analogie entre l’entretien d’embauche et le rendez-vous amoureux. Soit. Dans le rendez-vous amoureux, l’analogue du recruteur est " la proie ", et elle ne dispose pas de votre CV. Vous aurez donc plus de latitude pour composer votre rôle, sachant qu’il faudra évidemment faire de la redite avec votre lettre d’amour et ne pas vous contredire. Le look pourra être plus décontracté, mais enfin soyez quand même vigilant, officiellement, c’est une sortie amicale, officieusement, vous jouez quand même votre avenir social. C’est quand même pas à prendre à la légère. Je ne vous en dis pas plus, de toutes façons, passés ces quelques conseils de bon sens, personne ici n’a jamais réussi ce genre d’épreuve.

x .

(1) Cf « L’Huître t’aide à faire ta lettre de motivation »
(2) Cf (1)